En règle général, dans la vie de tout les jours, je ne pense pas avoir de tendances "groupie".
Si un jour je croisais une célébrité dans la rue, je pense que je n'oserais même pas m'aborder. Tu me diras, c'est pas dans mon bled, que je risque de croiser Beyonce (quoique, une copine à rencontré Nelson Monfort ce week-end... Serait-il possible que Besançon soit devenue The Place To Be ?!!!).
En réalité, ça c'est dans ma vraie vie, parce-que je me rends compte que dans ma vie virtuelle je vire parfois ado hystérique.
Ça a commencé quand Marc (Lévy, suis un peu !) a lancé une sorte de concours sur Facebook. Les 1000 premiers lecteurs à lui envoyer un mail recevraient une dédicace. Il n'en fallait pas plus pour réveiller la hyène névrosée qui se cache en moi.
J'avais tout prévu, TOUT ! L'alarme sur le portable, les post-it collés aux endroits stratégiques (écran du PC, table de chevet, cuvette des toilettes...), l'agenda stabiloté en rose fluo...
En fait j'avais tout prévu, sauf que ma fille déciderait de naître 3 jours avant...
La mort dans l'âme, j'ai dû me résoudre à abandonner la partie (et c'est pas faute d'avoir réclamé à corps et à cris les identifiants de connexion Wifi de la maternité, c'est vrai qu'on à que ça à faire à la mat' quoi...). Mais pas tout à fait non plus, puisqu'en rentrant, j'ai décidé de jouer le tout pour le tout et de lui envoyer le mail tout de même, en lui expliquant le pourquoi de mon retard.
Je n'ai pas eu de réponse. Je me suis dit que ça ne devait probablement pas être le vrai Marc Lévy qui s'occupait lui-même des dédicaces à gagner, puisque celui-ci répond aux mails de ses lectrices, il l'avait déjà fait auparavent (comment ça je suis un peu monomaniaque ? Pas du tout... Puisque c'est comme ça, je ne te raconterai pas la lettre que j'avais envoyé à M. Pokora, na !).
Plusieurs semaines plus tard, alors que je n'y pensais plus vraiment, j'ai eu la joie de recevoir dans une belle enveloppe avec mon adresse écrite à la plume THE petit mot de mon auteur préféré !!!
Oh joie, oh danse de la victoire et de l'allégresse !
Bref, les hormones aidant (ces te-pu), j'étais comme une folle !
Et bien cette sensation je l'ai revécu il y a peu.
Sur un forum que je fréquent régulièrement, j'ai fait la connaissance d'une maternaute (maman internaute) auteure d'un roman inspiré de son histoire.
Lorsque j'ai commandé son bouquin, je me suis dit que si j'osais je lui demanderais bien une petite casse-dédi à ma copinaute. Eh bien j'ai osé.
Dès réception et après acceptation de cette dernière, j'ai emballé soigneusement l'ouvrage dans du papier bulle, je l'ai placé dans une enveloppe à bulle - oui je suis une maniaque avec mes livres, si je pouvais je les lirais la couverture fermée pour ne pas abîmer la tranche (o-O) - et je lui ai envoyé mon exemplaire pour qu'elle me le signe.
Une petite semaine après, je vais voir à la boîte à lettres (en vrai, dès qu'elle m'a informé l'avoir renvoyé, à la seconde où le facteur tournait les talons, j'allais tout les jours vérifier s'il était arrivé) (mais j'attendais qu'il ne me voit pas, parce-que ce son les petits vieux qui attendent le facteur normalement).
Il était là !
Rebelote.
Danse de la joie, petits cris aigus, sauts et cabrioles à cloche pieds, etc... Je te passe les détails embarrassants (oui, plus embarrassants que je monter les escaliers qui mène à l'appart en riant comme une otarie !) (heureusement ma fille était à la sieste, ça m'aurait fait de la peine qu'elle me voit dans cet état...)
Tout ça pour dire, qu'en fait je ne suis pas totalement siphonnée, j'ai juste une passion pour les livres, les histoires en général et les histoires tirées de faits réels en particulier.
Je vais te mettre l'eau à la bouche avec le pitch :
"Marie est née à la suite d'un traitement de sa mère au Distilbène, ce qui a entraîné sa stérilité. Treize ans d'acharnement thérapeutique dans le fol espoir de contrecarrer ce destin si cruel et qui la prive d'enfant. Ce besoin viscéral d'être mère fait de sa vie un enfer, une lutte permanente, une obsession douloureuse, au péril de sa vie et de son couple.
Mais Marie et Rodolphe ne lâchent rien et affrontent ensemble leur détresse et leur désespoir.
Marie verra-t-elle un jour son ventre s'arrondir ou devront ils admettre l'inacceptable ?"
Si j'ai autant aimé ce livre ce n'est pas parce-que Valérie est ma copinaute, mais parce-que son histoire me touche, parce-que cette histoire c'est son histoire, qu'elle la raconte avec des mots qui atteignent mon coeur de maman.
Mais aussi et surtout parce-que malgré la douleur encore vive dans son coeur et dans son corps, elle est restée digne et combative.
"J'adore ton blog"... Hu hu hu ! (*-*)
Si je devais ne garder qu'une seule phrase en mémoire, ce serait la dernière de ce livre : "l'échec c'est quand on abandonne".